Projet permaculture


Le projet de l'association Le ch'ti parc des animaux consiste à la protection de l'environnement ainsi que la protection de la biodiversité tout en produisant sur un même terrain. En effet, nous pensons qu'il est possible de mieux produire et par définition, mieux consommer si nous changeons nos méthodes de production alimentaire, qui aujourd'hui, pollue les sols, utilise des produits phytosanitaires, et parfois mène à des glissements de terrain car les sols sont de plus en plus fragiles et leur constitution ne permettent plus d'encaisser de fortes pluies ou même des sécheresses à répétition, que nous connaissons de plus en plus en France face au dérèglement climatique.


Exemple : Terre pauvre, et terre riche qui participe à la protection du sol et le maintien du sol

Notre projet est donc de préserver la biodiversité qui sera déjà présente sur le terrain que nous aurons à notre disposition, de la faire prospérer en continuant de planter arbres, arbustes, haies champêtre (composer de Frêne, Peuplier, Chêne, Noyer, Merisier, Érable plane, Châtaignier), fleurs, plantes métallifères, et plante nectarifères permettant ainsi à la vie du sol et aux autres petits animaux (tel que les insectes) de continuer à trouver refuge et nourriture à volonté sur ce terrain.

Constituer un écosystème au cœur du sud Avesnois où chaque espèce pourra vivre de son plein gré et de pouvoir prospérer sans crainte d'être exterminé. En effet, notre projet est porté par un système de permaculture, qui consiste à reproduire le même schéma de la nature et de s'en inspirer afin de faire pousser à notre tour des fruits et légumes sur le terrain, tout en s'inspirant des meilleures rotations de cultures et des meilleures associations de fruits et légumes, comme par exemple planter des haricots à coté des tomates car la tomate à besoin de beaucoup d'azote pour pousser et fructifier et le haricot est presque le seul légume capable d'absorber l'azote présente dans l'atmosphère et ainsi la stocker dans le sol et que la tomate n'aurait plus qu'à se servir !

Gagnant, gagnant et le haricot pourra se servir du pied de tomate comme tuteur si variété grimpante


Sans oublier que la permaculture est un partage entre animaux et humains. Il se peut que certaines espèces viennent manger et picorer quelques graines, quelques légumes mais c'est là le plaisir de cette méthode de production, le partage, et pour être sûr de ne pas planter à perte, il faut tout simplement prévoir plus que pas assez, et sans oublier que les espèces ont déjà leurs prédateurs et nourriture à disposition et que ces animaux ne viendront pas exterminer notre jardin ! L'avantage de la permaculture, c'est aussi un travail de la nature, présente entre proies et prédateurs qui jouera le rôle à maintenir la chaîne alimentaire sur le terrain et la régularisation des espèces sans que l'être humain n'y intervienne. Prenons un exemple avec les limaces qui est souvent considéré comme le véritable fléau du jardinier.

La Limace

En réalité, les limaces sont importantes au jardin car elles mangent en priorité les végétaux morts et en décomposition, redonnant ainsi à la terre les éléments nutritifs dont elle à besoin. C'est pourquoi nous la trouvons à coup sûr dans nos composts. Elles participent donc à enrichir la terre, à nettoyer le terrain. Ne pas oublier que la limace à déjà ses propres prédateurs afin de la réguler. Oiseaux, mulots, musaraignes, hérissons... ne feront qu'une bouchée de ces limaces limitant ainsi leur prolifération. Il y a même l'espèce de limace « Léopard » qui est carnivore et se nourrit d'autres limaces.

LIMACE LEOPARD


Alors une preuve de plus que lorsque la biodiversité est présente dans son écosystème, nous n'avons pas besoin d'utiliser des produits toxiques et chimiques pour réguler ces animaux qui paraissent indésirables car d'autres animaux s'en nourrissent et fond le travail et par ailleurs trouvent aussi leur nourriture. C'est pourquoi de nos jours, le hérisson est en danger d'extinction !! Mais parfois la limace, pour en revenir à elle, peut être très invasive et destructrice !



Lorsque nous nous mettons à créer de petits jardins entre jardiniers amateurs, nous avons tous le même défaut, il nous faut planter tous, et tout de suite. Le terrain est ravagé par des carrés potagers et très vite planter !

Une erreur selon nous, car en procédant comme cela, vous allez simplement déplacer la biodiversité ailleurs si elle en a le temps et la place, la détruire et rompre d'un coup l'écosystème qui était présent sur votre terrain. Ainsi, les dits « indésirables » n'ont plus de prédateurs et donc se sont plus régulé. Voilà pourquoi, la limace est devenue la bête noire des jardiniers, mais à cause de nous, car nous voulons toujours allez plus vite, ne s'intéressant pas et plus, à la vie qui nous entoure et que dans chaque changement d 'écosystème, la vie prendra un certain temps à revenir, à s'implanter si possible et à de nouveau jouer son rôle à réguler certaines espèces ! Il faut donc proposer à la biodiversité une alternative à cela en plantant des arbres, arbustes, fleurs leur permettant de se nourrir sans avoir recours à saccager vos plantations, et c'est sur ce modèle que notre association s'inspire aujourd'hui et souhaite même l'exécuter dès que possible.

Nous vous avons parlé de plantes mellifères et nectarifères mais qu'est-ce que sais, à qui cela profite ?


L'appellation mellifère est bien plus large, en plus des nectarifères, elle englobe les plantes qui fournissent du pollen, de la propolis et du miellat . Quant à eux, les plantes nectarifères proposent du nectar aux butineurs. Que ce soi des plantes mellifères ou nectarifères, ce sont des plantes indispensables au jardin. Elles permettent de nourrir les butineurs tels que les abeilles, guêpes, fourmis, coccinelles, bourdons, papillons, coléoptères type scarabée et bien d'autres.


Note importante : 70 à 80% des insectes volants (dont les pollinisateurs) ont disparu de France en moins de 30 ans ! La pollinisation est donc en danger et sans pollinisation pas de nourriture. C'est grâce à ses insectes que nous pouvons manger et il est bien plus favorable de les conserver au jardin que de les éliminer. Voilà une nouvelle raison aujourd'hui, où il y a de plus en plus de jardiniers qui essaient de polliniser leurs fleurs de courgettes par exemple, car il n'y a pas ou peu de butineurs dans leur jardin, car tout simplement ils ont participer à cette extinction avec des produits phytosanitaires, soit ils n'ont pas laissé de place à la vie sauvage de pouvoir s'exprimer et prospérer. Par ce projet, nous souhaitons mettre en place un verger composé de différentes espèces de fruitiers, tel que pommier, cerisier, poirier etc. ;; permettant de cultiver des fruits, mais aussi proposer une nouvelle source de nourriture aux espèces pollinisatrices.

Verger

Les plantes à bulbes seront de la partie dans notre projet, par ce qu'elles permettent un embellissement de la parcelle, des couleurs, et de la nourriture pour la biodiversité mais aussi un futur engrais naturel de matières organiques ! Passons maintenant aux engrais naturels et matières organiques: Lorsque nous plantons des légumes, lorsque nous tondons nos pelouses, ces déchets finissent principalement en déchetterie car nous ne voulons pas que ces déchets restent sur le terrain. Erreur !! Ces déchets sont riches en azote, en carbone etc.. Des éléments nutritifs importants pour la vie du sol et pour la qualité du sol.

                            Paillis de tonte                                                                            Tonte


Au lieu de jeter ces « déchets », nous pouvons nous en servir de paillage, durant l'été, ce qui permettra de limiter les arrosages, de nourrir les animaux qui décomposent les matières mortes, comme les vers de terre, mais aussi d'enrichir la terre au fur et à mesure. Ce sont aussi des déchets très intéressants pour le compost qui apportera de la nourriture à votre sol pour l'année suivante. C'est pourquoi, nous souhaitons acheter pour notre projet, un broyeur, qui permettra de broyer des matières utilisables au jardin et au compost comme des branches d'arbres après avoir effectué les tailles de ceux-ci et permettra un développement de champignons indispensables pour la vie du sol et à nourrir une fois de plus la biodiversité qui décompose nos matières. OUI, chaque branche, chaque brun d'herbe aide le sol, la vie du sol et la biodiversité alors arrêter de les jeter, et servez-vous-en !

Par notre projet, nous souhaitons également tenter certaines expériences qui surviennent de plus en plus dans le modèle permacole, tel que la culture en lasagne


Dans la nature, les feuilles, les branches et d'autres matières organiques se décomposent progressivement, enrichissant le sol en nutriments essentiels. La culture en lasagne imite ce processus en empilant divers matériaux organiques, qui se décomposent avec le temps pour former un sol riche et aéré.

Nous expérimenterons la tonte raisonnée :


La tonte raisonnée ou différenciée est l'action de laisser la pelouse (ou une partie) à l'état sauvage dans le but de favoriser la biodiversité. Une tonte fréquente (classique) ainsi que le désherbage apporte un aspect esthétique à l'extérieur, mais ne favorise ni la faune ni la flore. La permaculture ne cesse de se développer en France et à travers le monde. Chaque année, il y de plus en plus de techniques innovantes permettant de réutiliser les matières organiques, de limiter l'utilisation d'eau, augmenter le rendement des potagers par ce modèle et bien plus. Le terrain servira de refuge mais aussi de terrain d'expérimentation pouvant nourrir des scientifiques, la population et déterminé si ce modèle pourrait être le modèle de production de demain !

Qui dit terrain, dit arrosage ! Que serait un terrain arborer de fleurs, de potagers sans être entretenue mais surtout arroser ! Tout d'abord, la tonte raisonnée permet au sol de rester bien plus frai en été et conserver ainsi plus longtemps l'humidité dans le sol. Les paillages en été, permettent eux aussi, de limiter les arrosages et de conserver l'humidité du sol. C'est déjà un grand pas pour limiter l'utilisation d'eau en grande quantité ! Néanmoins, nous devrons tout de même avoir accès à l'eau sans toutefois recourir à un éventuel compteur d'eau potable. En effet, nous expérimenterons l'utilisation d'oyas. 


Lorsqu'ils sont placés près de nos cultures, l'eau dans les oyas va se propager peu à peu dans le sol en fonction des besoins. Si la terre est sèche, l'oyas se vide peu à peu, et au contraire, si la terre est humide, l'oyas ne se vide pas ! C'est toute la magie de la terre cuite !


 Pour en finir dans notre présentation de projet, bien qu'il est toujours beaucoup à dire, nous mettrons en place des études ADNe tout les deux ans, qui permettront de déterminer quelles espèces sont présentent sur le terrain et à quel rythme, la biodiversité puisse s'installer sur un terrain. Une façon de pouvoir étudier le travail qui sera fourni et quels en seront les avantages de ce type de modèle de production.

Retrouvez en format PDF, l'intégralité de notre projet autour de la permaculture, en cliquant sur ce lien:https://online.publuu.com/583350/1309157


Retrouvez le plan de financement de notre association en cliquant sur se second lien, et surtout, si vous aussi, vous souhaitez contribuer à la sauvegarde de notre biodiversité, clique sur le lien, choisi la thématique que tu souhaite soutenir, et nous ferons le reste. Merci!!

https://www.helloasso.com/associations/le-ch-ti-parc-des-animaux/collectes/pour-le-sauvetage-de-la-biodiversite

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